Djamili Aboudou en route pour les Jeux Olympiques Paris 2024

Sia Habitat aux côtés des entreprises du Groupe BPCE soutient Djamili Aboudou, sportif de haut niveau issu du territoire des Hauts-de-France et porteur des belles valeurs de cohésion, dans sa préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

C’est dans son club de boxe natal et plus précisément à l’Espace Sportif Philippe Vanuxem à Coudekerque-Branche, que nous avons donné rendez-vous à Djamili Aboudou, notre boxeur, 6 fois champion de France de Boxe dans la catégorie des Super Lourds et présélectionné pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 afin de nous dévoiler LA technique (alerte infos exclusives) pour battre ses adversaires.

Attiré depuis l’adolescence par les sports de combat (plutôt judo et lutte), Djamili se retrouve en 2010, grâce à des amis d’enfance, à la salle de boxe de Coudekerque-Branche. C’était donc parti pour une longue et grande carrière dans ce sport ! Et si on lui demande ce qui le fait vibrer dans la boxe, la réponse est toute prête « C’est le combat, le fait de s’affronter et surtout de voir qui est le meilleur entre l’adversaire et moi ».

Qui aurait cru que, 13 ans plus tard, Djamili allait être présélectionné pour les Jeux Olympiques ?
Comme ce n’est pas tous les jours qu’on croise un boxeur amateur, nous avions pas mal de questions à lui poser. Sur le déroulé d’un combat d’abord, puis sur l’organisation des présélections (parce que croiser les doigts ne suffit pas).

« Pour expliquer simplement, un combat de boxe se déroule de la même manière que ce soit au niveau national qu’à l’international : le matin il y a la pesée, puis un bon petit-déjeuner, s’enchaine ensuite la mise en place d’une tactique avec le coach. Vient par la suite une phase de repos l’après-midi (faire le vide et rester dans sa bulle), puis retour à la salle, échauffement et pour terminer place au combat ! En général, un tournoi dure entre 6 et 10 jours avec un combat (3x3 min) toutes les 24h, mais il est également possible d’enchainer les combats deux jours d’affilés avec un ou plusieurs jours de repos en fonction des tirages. » 

Pour se préparer aux présélections des Jeux Olympiques de Paris 2024, Djamili participe à diverses compétitions et stages à l’INSEEP pendant lesquels il réalise des entrainements quotidiens ; c’est donc là que tout se joue : « Le matin place à la partie physique (musculation, course...) et en fin d’après-midi, c’est au tour de la boxe plus spécifique (sparing, sac …). La journée se termine souvent par de la récupération en balnéo ou avec le kiné. »

Et quand on lui parle d’alimentation, Djamili va droit au but : « je mange sain pour rester à mon poids mais il ne faut pas non plus trop se priver, c’est bien aussi de manger de se faire plaisir de temps en temps ».

Nous avons ensuite voulu en savoir plus sur sa personnalité, sur ce qu’il ressentait en montant sur lering, s’il était stressé, s’il arrivait à concilier la vie pro et perso et où il se voyait dans 10 ans.

« Quand je monte sur le ring il y a toujours un petit stress, mais je me dis que mon adversaire est comme moi (rire), il a deux bras, deux jambes, c’est un être humain ! J’y vais pour gagner ! Après c’est sûr, il y a toujours cette petite appréhension pour ne pas se blesser mais il ne faut pas trop y penser non plus pour ne pas avoir peur. Après l’avantage que j’ai, par rapport à mes adversaires, c’est le mental, tout se joue dans la tête ».

C’est donc ça, LA technique pour être au-dessus de ses adversaires ! (bon aussi beaucoup d’entrainement et des enchainements stratégiques !)

Concernant sa vie pro et perso, Djamili nous explique qu’il n’a aucun souci pour gérer les deux. Il a d’ailleurs des contrats avec la ville de Coudekerque-Branche et avec la Fédération Française de Boxe. 

En effet, de temps en temps, quand il revient dans son club natal, il s’occupe des animations avec les jeunes des Quartiers Prioritaires de la Ville et donne des cours d’initiation à la boxe. C’est donc un modèle pour la jeunesse de Dunkerque et Coudekerque-Branche à laquelle il véhicule des valeurs fortes comme la persévérance.

Et si on lui demande, où il se voit dans 10 ans, c’est justement auprès de sa famille et dans sa ville natale qu’il se projette. Peut-être aura-t-il arrêté la boxe, ça, il ne le sait pas encore, mais tout ce qu’il peut dire, c’est que dans très peu de temps il passera les présélections pour réaliser son but ultime : rapporter une médaille lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

D’ailleurs, les grandes étapes approchent ! Les Championnats du Monde auront lieu du 1er au 14 mai 2023 et les Championnats d’Europe, qui seront les grandes qualifications, auront lieu du 21 juin au 2 juillet 2023.

Sia Habitat et tous ses collaborateurs soutiennent Djamili !